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_ deuxième partie des balades dans le passé et le présent de Marseille avec Alèssi dell’Umbria, auteur aux éditions Agone d’une Histoire universelle de Marseille : dans la première partie on s’était baladés entre le XVème et le XIXème siècles, on aborde maintenant les XXème et XXIème siècles - avec des extraits d’un débat organisé par Mille Babords sur la persective de Marseille capitale de la culture en 2013 : chants de la chorale La lutte enchantée, interventions de marseillais-e-s, (...) ~~>

_ Marseille fait face depuis une dizaine d’années à l’une des plus importantes opérations d’urbanisme en France : le projet Euroméditerranée a tout prévu, du business à la culture en passant par le logement et les centres commerciaux, pour remplacer le coeur populaire de la ville par une population à gros revenus ; à la Foire Internationale de Marseille, les stands officiels de la métropole ne tarissent pas d’enthousiasme sur cette rénovation qui veut faire table rase de la ville ; dans (...) ~~>

_ trois ans après « Orgosolo, où les murs parlent et les hommes chantent », on retourne dans ce village sarde à l’occasion des 40 ans de la lutte de Pratobello : Pratobello, c’est un lieu-dit où les bergers d’Orgosolo installaient leurs troupeaux, et où les militaires, un jour de 1969, ont décidé d’installer un polygone de tir - les bergers, et avec eux les ouvriers, les étudiants, les femmes, les enfants, toute la population, avaient une autre opinion ; deux années plus tard, en 1971, (...) ~~>

_ « Réfugiés, déplacés, sinistrés, évacués, migrants, demandeurs d’asile, déboutés, sans-papiers, clandestins, tolérés, maintenus, retenus, refoulés, expulsés, rapatriés, retournés... » : la liste des catégories s’allonge à mesure que les Etats ramifient et organisent l’exclusion de celles et ceux, plusieurs dizaines de millions, qu’ils désignent ainsi - entretien avec Michel Agier, anthropologue et auteur de Gérer les indésirables : des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire (...) ~~>

_ 6 mois après « Calais, l’exil », on est retournés sur le littoral nord à l’occasion du camp No Border, qui s’est tenu dans la ville en juin, pour rendre visible la situation des exilé-e-s et demander la liberté de circulation pour tou-te-s ; il y avait dix, cinquante, cent fois plus de policiers - on avait la sensation d’étouffer ; les migrants, eux, connaissaient un répit très momentané : d’habitude la tension sécuritaire, politique et médiatique, était portée par eux ; le temps du (...) ~~>

_ c’est un jardin public au coeur de Paris : des centaines de jeunes hommes y dorment, y discutent, y tuent le temps ; des centaines d’Afghans, pour la plupart, bloqués là, en attendant l’asile, en attendant de vivre, en n’attendant parfois plus rien ; au milieu des enfants qui jouent, des centaines d’exilés pour qui le square est une prison de retour de Calais, où on avait rencontré les migrants et leurs soutiens (« Calais, l’exil »), on est allés au jardin Villemin entre les mois de (...) ~~>

_ à partir de 2005, les anciens de l’Atelier du Non-faire et de nouveaux venus créèrent le Gem (Groupe d’Entraide Mutuelle) des Amis de l’Atelier du Non-faire, une structure distincte qui venait en poursuivre les actions ; aujourd’hui les deux co-existent, menant des projets communs (comme le Symposium annuel) ou séparés, et continuant surtout à redonner la parole, l’initiative, la responsabilité, à celles et ceux qui passent par la psychiatrie - au Gem, une réflexion s’est engagée sur « (...) ~~>

_ le Non-faire, ce fut, à partir de 1983, un atelier de création artistique au sein du Pavillon 53 de l’hôpital psychiatrique de Maison Blanche : Christian Sabas, infirmier psychiatrique, en était l’initiateur ; on y peignait, on y écrivait, on y jouait de la musique, on y inventait un nouveau rapport à l’autre - jusqu’à ce jour de 2005 où la relocalisation de l’hôpital se décida, de tout l’hôpital sauf du Pavillon 53 ; mais le Non-faire ne s’est pas interrompu pour autant : entretien (...) ~~>

_ « radio populaire », la Clé des ondes émet depuis 1981 à Bordeaux - plusieurs fois on lui a fait changer de fréquence et de locaux, mais elle s’accroche fermement à son lopin de bande FM : pour le rappeler aux oublieux, dans les rues de la ville des centaines d’autocollants balisent le chemin jusqu’aux studios et jusqu’au 90.1 MHZ - entretien avec Gilbert Hanna, un des anciens de la radio _ _ on parle de ce que c’est d’être une radio militante ; on parle des péripéties qu’a traversé (...) ~~>

_ entretien avec Philippe Clément, infirmier psychiatrique, auteur de La Forteresse psychiatrique et Bienvenue à l’hôpital psychiatrique : vue d’intérieur de l’institution psychiatrique, pour tâcher de comprendre comment elle s’organise, comment on y entre, comment on en sort, comment on y vit, comment on s’y confronte _ _ on parle de l’organisation de l’hôpital psychiatrique et de ses acteurs : psychiatres, surveillants, infirmiers ; on parle des différents statuts des patient-e-s : (...) ~~>